Une époque qui appartient définitivement au passé.
Si agréable soit par certains cotés la vie à Bécon les Bruyères, il faut bien l’admettre pour un adolescent vivre son temps libre dans ce quartier n’a plus rien de très engageant. Le square Gilbert Thomain qui se trouve à l’abord de cette vieille boutique n’en n’est qu’une preuve flagrante….. Pour passer son temps ici soit l’on est très jeune…soit l’on est très vieux.
Dans les années 70, nul besoin d’aller « trainer » à Paris ou dans le centre commercial de la Défense, non pour m’évader, après l’école il me suffisait de franchir le seuil de cette boutique.
Plus de 30 années ont passé, comme d’autres je me trouve dans la situation d’avoir à expliquer à un enfant le bonheur que la lecture peu procurer.
Ce bonheur, certains le doivent à des parents attentifs, d’autres à un prof passionné, moi je le dois à M. Delpech libraire de quartier, il a su me donner un peu de sa passion … tous les soirs en rentrant de l’école je passais un peu de temps dans sa boutique, j’en repartais avec une soif de lecture qu’une partie de mes nuits ne suffisait pas à étancher.
Faute à l’école du lendemain il fallait me coucher tôt, alors pendant que mes parents passaient leurs soirées devant la télé, moi j’étais bien heureux de me coucher, car sous mes draps, à la lumière d’une lampe de poche, grâce à M. Delpech j’avais toujours des moments passionnants à vivre.
Votre ami Boris Vian ne traine plus dans le quartier, votre boutique depuis trop longtemps est fermée, mais comment ne pas penser à vous M. Delpech quant on parle de Bécon.
Pour les piles de la lampe de poche … c’est une autre histoire…..
dimanche 24 février 2008
La librairie de M. Delpech
samedi 23 février 2008
Toujours dans le parc de Bécon
Combien de courbevoisiens savent que le centre commercial Charras doit son nom à la caserne qui existait à cet endroit? Ces bâtiments ont connu un sort peu commun. Si la caserne n’a pas évité la démolition en 1962, la façade de l’avant-corps central a malgré tout été conservée et remontée dans le parc de Bécon.
C’est à 24 ans, en 1756, que le suédois Charles-Axel Guillaumot construit cette caserne pour y loger les gardes suisses. Par la suite, le lieu se fera une spécialité d’attirer des personnages peu banals. À commencer par l’officier dont la caserne porte le nom, choisi par le général Boulanger,ministre de la Guerre, en 1886 : Jean-Baptiste Charras. Fils d’un volontaire de 1792 qui parvint au rang de général de brigade, polytechnicien, lieutenant-colonel puis secrétaire
d’État en 1848, il est proscrit de France après le coup d’État du 2 décembre 1851. Dans son exil, il continue de s’opposer à l’Empire. Alexandre Dumas Père relate largement dans ses mémoires
les exploits de ce républicain indomptable.
Plus près de nous, la caserne Charras accueillera en 1914-1918 les Bataillons des Tirailleurs
Sénégalais, les célèbres “Indigènes” puis en 1943, l’école des officiers de la Gendarmerie Nationale.
Le Bureau Résistance y sera également implanté après la dernière guerre. Bien d’autres célébrités ont battu le pavé de la caserne Charras :
Alfred de Vigny fit partie de l’infanterie de la Garde Royale de 1815 à1823, Henri d’Orléans, duc d’Aumale, fut colonel du 17e régiment d’Infanterie en 1842, le général de Lattre de Tassigny y fait renaître en mars 1946 le 93e régiment d’infanterie.
Serge Gainsbourg y fait un passage en 1948, et fidèle à lui-même, s’en enfuit pour rejoindre sa petite amie de l’époque.
Dans le Parc de Bécon les Bruyères
Erigé pour l'Exposition Universelle qui s'est tenue à Paris en 1878, Le pavillon de la Suède-Norvège est un bel exemple de l'architecture traditionnelle en bois des pays nordiques. Il est constitué de deux chalets qui représentent à gauche la Suède et à droite la Norvège. Le premier bâtiment est une construction haute couronnée d'un pignon très aigu, tandis que le second n'a qu'un seul étage. Une galerie centrale fait le lien entre les deux qui symbolise l'union entre ces pays. Après la fermeture de l'Exposition Universelle, le 31 octobre 1878, le pavillon fut entièrement démonté. Il fut plus tard acheté par Gustave Bibesco, Prince Stirbey, qui le fit remonter vers 1900 dans son parc pour l'offrir à l'une de ses filles adoptives, Consuelo Fould. Rénové en 1977 et en 1986, le pavillon est depuis 1987 inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques frança
La gare des carbonnets
Autre vestige de l'exposition de 1878
Dessinée par Jules LISCH (1828-1910), l’architecture de l’embarcadère est caractéristique du courant architectural de l’époque : seul le soubassement est en pierre ; l’ossature est entièrement métallique et les remplissages sont en briques vernissées, rehaussées de carreaux de céramiques aux couleurs vives.
Elle est démontée et remontée en 1897 pièce par pièce au fond de l’impasse des Carbonnets, à la limite entre Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes, sur des terrains de la Compagnie de l’Ouest pour remplacer les anciens ateliers détruits par le cyclone du 18 juin 1897.Le bâtiment sert alors d’ateliers et d’annexe de dépôt de la voie.
Cependant, cette gare connaît une seconde jeunesse entre 1924 et 1936 grâce à l’électrification du chemin de fer et devient le terminus de la ligne St Lazare Bois-Colombes électrique.En 1937, suite à la création de l’actuelle gare de Bois-Colombes et à l’enterrement des voies ferrées, la gare LISCH devient un entrepôt.Le bâtiment, toujours propriété de la S.N C F qui aurait dû être démolie en 1983, est inscrit en totalité à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 13 août 1985.
Le pavillon des Indes
Vestige de L'exposition universelle de 1978
Le « Pavillon des Indes Anglaises »
cette édifice aux allures de Taj Mahal miniature, est harmonieusement surmonté de dômes et de mosaïques, il fut remonté au cœur parc de Bécon, à Courbevoie. Son état de délabrement avancé est particulièrement choquant !!!