Une époque qui appartient définitivement au passé.
Si agréable soit par certains cotés la vie à Bécon les Bruyères, il faut bien l’admettre pour un adolescent vivre son temps libre dans ce quartier n’a plus rien de très engageant. Le square Gilbert Thomain qui se trouve à l’abord de cette vieille boutique n’en n’est qu’une preuve flagrante….. Pour passer son temps ici soit l’on est très jeune…soit l’on est très vieux.
Dans les années 70, nul besoin d’aller « trainer » à Paris ou dans le centre commercial de la Défense, non pour m’évader, après l’école il me suffisait de franchir le seuil de cette boutique.
Plus de 30 années ont passé, comme d’autres je me trouve dans la situation d’avoir à expliquer à un enfant le bonheur que la lecture peu procurer.
Ce bonheur, certains le doivent à des parents attentifs, d’autres à un prof passionné, moi je le dois à M. Delpech libraire de quartier, il a su me donner un peu de sa passion … tous les soirs en rentrant de l’école je passais un peu de temps dans sa boutique, j’en repartais avec une soif de lecture qu’une partie de mes nuits ne suffisait pas à étancher.
Faute à l’école du lendemain il fallait me coucher tôt, alors pendant que mes parents passaient leurs soirées devant la télé, moi j’étais bien heureux de me coucher, car sous mes draps, à la lumière d’une lampe de poche, grâce à M. Delpech j’avais toujours des moments passionnants à vivre.
Votre ami Boris Vian ne traine plus dans le quartier, votre boutique depuis trop longtemps est fermée, mais comment ne pas penser à vous M. Delpech quant on parle de Bécon.
Pour les piles de la lampe de poche … c’est une autre histoire…..
dimanche 24 février 2008
La librairie de M. Delpech
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1 commentaire:
C'est vrai que le quartier de Bécon a changé. Je ne veux pas jouer mon "Bernard" ou les vieux avant l'heure mais je plaint les gamins d'aujourd'hui qui ne connaissent pas les joies des "jeux" de plein air. Jeux pas toujours très intelligents.
Ceci m'amène à une réflexion sur la surprotection des gamins et ce foutu principe de "précaution". On en a fait des bêtises, et plus d'une, et nous ne sommes pas morts. Maintenant la simple idée d'un bobo déclenche le plan ORSEC...
Bravo Pascal.
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